Régulation sur le nouveau génie génétique: Notre Position
En collaboration avec une large alliance d'une soixantaine d'organisations de soutien, le ASGG indique dans une prise de position les lignes rouges à ne pas franchir.
Lors de sa dernière session plénière, le 24 avril, le Parlement européen a approuvé la proposition de la Commission européenne sur la déréglementation des produits issus des nouvelles techniques génomiques (NTG). La plénière a approuvé le texte. Celui-ci constitue désormais la base de la procédure de trilogue. Avec cette décision, les plantes NTG sont encore moins réglementées dans l'UE qu'aux États-Unis. Malgré quelques évolutions positives, comme le maintien de l'obligation d'étiquetage pour toutes les plantes génétiquement modifiées et leurs produits, cette ouverture aura inévitablement des conséquences imprévisibles pour l'homme et la nature.
Le 7 février, le Parlement européen a approuvé à une courte majorité la déréglementation des plantes issues des nouvelles technologies génomiques (NTG). Si cette réglementation s'impose, plus de 90% des variétés actuellement en développement pourront être mises en circulation sans examen des risques. Le fait que le Parlement s’est mis d'accord sur l'obligation d'étiqueter tous les nouveaux OGM jusqu'au produit final constitue toutefois une évolution positive.
Le 24 janvier 2024, la commission de l'environnement du Parlement européen s'est prononcée de manière étonnamment claire (47 contre 31) en faveur de la proposition de réforme de la Commission européenne visant à déréglementer les nouvelles techniques génomiques (NTG). Le vote final au Parlement européen est prévu en février. Si le Parlement européen vote en faveur de la déréglementation, les arbres et arbustes génétiquement modifiés ainsi que les cultures de rente, les herbes et les fleurs pourraient être disséminés dans l'environnement sans être soumis à une évaluation des risques.
Peu avant Noël, l'Agence américaine pour la protection de l'environnement (EPA) a autorisé le Calantha - et donc, pour la première fois au monde, un pesticide dont la substance active est constituée d'ARN double brin (db). Le produit développé par la société GreenLight Biosciences sert à lutter contre le doryphore et repose, avec l'ARNdb, non seulement sur une nouvelle substance active, mais aussi sur un mécanisme inédit pour les pesticides nommé interférence ARN (ARNi).