Risques sanitaires News

4.12.2013 | Risques sanitaires

Suite aux violentes controverses suscitées par l'étude du professeur Gilles-Eric Séralini qui avait montré que les rats souffraient d'avoir été nourris avec un maïs transgénique, le journal Food and Chemical Toxicology a manifestement cédé aux pressions des partisans des biotechnologies et retiré l'étude en question. Dans une prise de position, le Réseau européen de scientifiques pour la responsabilité sociale et environnementale (European Network of Scientists for Social and Environmental Responsibility ENSSER) critique cette décision. Le retrait viole non seulement les principes en vigueur à Food and Chemical Toxicology, mais aussi les règles fondamentales des bonnes pratiques scientifiques. Ainsi, les noms des experts à l'origine de la « dépublication » de l'étude n'ont pas été divulgués. La décision nuit à la crédibilité et à l'indépendance de la recherche scientifique, écrit encore ENSSER.

21.10.2013 | Risques sanitaires

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Image : ENSSER. www.ensser.org

Il n'y a pas de consensus scientifique relatif à la sécurité des aliments et des cultures génétiquement modifiés (GM). C'est ce qu'affirment, dans un communiqué publié aujourd'hui, un groupe international de 92 scientifiques, universitaires et médecins.

Les signataires de la déclaration comprennent des scientifiques éminents et respectés, y compris le Dr. Hans Herren, ancien lauréat du Prix mondial de l'alimentation et lauréat du prix Nobel Alternatif de cette année, et le Dr. Pushpa Bhargava , connu comme le père de la biotechnologie moderne en Inde.

Prétendre à « un consensus scientifique » est fallacieux pour la Dresse Angelika Hillbeck, présidente de l'ENSSER et chercheuse à l'ETHZ : «De telles allégations font peser des risques inconsidérés sur la santé humaine et l'environnement et contribuent à créer une atmosphère de complaisance. La déclaration vise à attirer l'attention sur le fait que l'opinion de la communauté scientifique qui travaille sur les OGM est partagée et que les résultats des études s'intéressant à la question de la sécurité des OGM sont souvent contradictoires ou non concluants».

Pour plus d'infos, lire notre communiqué ou la lattre de l'ENSSER.

 

17.01.2013 | Risques sanitaires

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En réaction aux critiques qu'elle a essuyées après la publication de l'étude du professeur Gilles-Eric Séralini, l'AESA (Autorité européenne de sécurité des aliments) a annoncé mi-janvier le lancement d'une initiative visant à renforcer la transparence. L'équipe de recherche de Gilles-Eric Séralini avait fait état d'impacts sérieux sur la santé des rats nourris à long terme avec le maïs NK603 de Monsanto. Depuis, l'AESA a publié toutes les données du maïs transgénique NK603 sur son site internet. Selon l'Autorité, cette démarche est destinée à mettre plus largement à la disposition des milieux intéressés les données techniques utilisées dans l'évaluation des risques. Lors d'une conférence de presse avec la députée européenne Corinne Lepage, le professeur Gilles-Eric Séralini a annoncé de son côté avoir remis les données de son étude à un huissier de justice. Il a en outre fait savoir que son équipe a déposé une plainte en diffamation contre les auteurs des attaques publiées dans des magazines français.

Lien externe : AESA : Données du maïs NK603
Lien externe : Séralini/CRIIGEN
Pour en savoir plus : L’EFSA rejette l’étude Séralini

 

30.11.2012 | Risques sanitaires

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Bild: EFSA

L'EFSA a publié le 28 novembre sont rapport sur l'étude Séralini. Elle rejette la validité de l'étude sous prétexte de défauts dans la méthodologie et le dessin expérimental. L'EFSA ne voit donc aucune raison de réévaluer le mäis NK603. Certains scientifiques demeurent critiques et réservés fasse à l'avis de l'EFSA. Bien que l'étude souffre de défaut, cela ne remet pas en cause la nécessité d'évaluer sur le long terme les plantes transgéniques destinées à être consommées. C'est aussi ce que rappèle l'l'Agence nationale française de sécurité sanitaire (ANSES) dans son rapport sur l'étude. L'expert en génie génétique Christoph Then de l'ONG Testbiotech affirme que l'étude est d'un niveau scientifique bien supérieur aux études présentées par l'industrie. L'EFSA utiliserait donc un double standard pour l'évaluation en acceptant des études de la part des industriels qui ne remplissent pas les standards de l'OCDE.