15.11.2013 | Dommages

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Image : Testbiotech

Lors d’une conférence à Lisbonne sur la coexistence, Testbiotech a présenté une nouvelle étude qui dresse pour la première fois un panorama global de la propagation incontrôlée de plantes génétiquement modifiées comme le maïs, le riz, le coton, le colza, les agrostides et les peupliers. Sont concernés les Etats-Unis, le Canada, l’Amérique centrale, le Japon, la Chine, l’Australie et l’Europe. Dans de nombreuses régions, ces plantes ont déjà franchi la limite du champ cultivé pour contaminer l’environnement. Les constructions génétiques artificielles se retrouvent parfois jusque dans les populations d’espèces sauvages. Selon l’étude, la dispersion des transgènes s’explique de multiples façons : par les cultures commerciales, par les disséminations expérimentales, mais aussi par les importations de graines germables destinées à la production alimentaire. Les conséquences de la propagation incontrôlée des PGM sont impossibles à prédire : les cas avérés montrent qu’il n’est pas possible d’établir des pronostics fiables concernant le comportement à long terme de ces plantes dans la nature ou leurs effets sur la biodiversité. « Nous avons besoin de dispositions claires stipulant que la dissémination d’organismes génétiquement modifiés est interdite si elle est irréversible », revendique Christoph Then, de Testbiotech.