Régulation sur le nouveau génie génétique: Notre Position
En collaboration avec une large alliance d'une soixantaine d'organisations de soutien, le ASGG indique dans une prise de position les lignes rouges à ne pas franchir.
ASGG Infos n° 95 – Février (pdf)
Brochure d'information de Friends of the Earth (2020) sur les risques des sprays à ARN (en anglais)
En Suède, il est prévu pour la première fois de disséminer des arbres manipulés avec les nouvelles techniques de modification génétique. Photo : AnRo0002
En Chine, aux Etats-Unis et en Suède, le procédé CRISPR est désormais appliqué aussi aux arbres forestiers. Selon Testbiotech, de premières demandes ont été déposées en Suède en vue de la dissémination de peupliers dont le génome présente plusieurs modifications touchant notamment la floraison, la croissance ainsi que le développement des branches, des feuilles et des racines. L’objectif est de créer des arbres à l’apparence nettement changée.
09.03.2015 | Législation
Les plantes, mais aussi les animaux ou tout autre organisme dont le génome a été modifié par une des nouvelles techniques de modification génétique (NTMG) ne doivent pas être disséminés dans l’environnement sans avoir subi une évaluation du risque indépendante. Nous recommandons une régulation de ces techniques selon le droit sur le génie génétique. Sinon, les organismes produits ne seraient ni évalués, ni étiquetés ce qui serait en contradiction avec la volonté populaire qui ne souhaite voir des OGM ni dans les champs ni dans les assiettes. Le principe de précaution et de causalité doit aussi s’appliquer.
25.09.2015 | Dommages
Champ de blé dans l’Etat de Washington. Photo : rcphoto
Du blé GM non autorisé à la culture a été retrouvé dans une exploitation agricole de l’Etat de Washington. Ce blé a été modifié par Monsanto pour qu’il tolère son herbicide Roundup. Testé par la multinationale entre 1998 et 2001 dans le cadre d’essais en plein champ, ce blé transgénique n’a jamais été commercialisé. A ce jour, aucun pays au monde n’autorise la culture de blé transgénique. Du blé GM avait déjà été retrouvé en 2013 dans l’Oregon et, un an plus tard, dans le Montana. Plusieurs pays asiatiques, dont la Corée du Sud, avaient alors stoppé les importations de blé en provenance des Etats-Unis.
Le journal Le Monde révèle Que Monsanto a exercé de son influence pour faire retiré une étude dans Food and Chemical Toxicology
Une étude réalisée par le journaliste Stephane Foucart du journal Le Monde montre que la transnationale Monsanto a exercé des pressions sur la revue FCT pour voir rétractée l’étude. Des courriels échangés entre un des éditeurs et Monsanto ont pu être obtenus par l’ONG US Right to Know et ont été étudiés par S.Foucart. Ils dévoilent selon le journaliste « l’influence des firmes agrochimiques sur certains personnels académiques et sur la construction de la connaissance.»
30.06.2015 | Brevets
L’Office européen des brevets (OEB) a l’intention d’accorder un brevet sur des saumons nourris avec des plantes spécifiques. Le brevet devrait concerner le poisson en tant que tel et l’huile de poisson. Les aliments issus de ces saumons contiendraient une teneur accrue en oméga-3, un acide gras essentiel considéré comme bénéfique pour la santé. L’idée qui sous-tend ce brevet n’est pas nouvelle : on sait par exemple que le lait provenant de vaches qui paissent l’herbe des pâturages présente une teneur plus élevée en acides gras de ce type. « Si les animaux deviennent des inventions parce qu’ils mangent un certain type d’aliment, les vaches et les cochons élevés en pâturage ne tarderont pas à être brevetés eux aussi. Et peut-être un jour la nourriture et les boissons ? Ou les personnes qui boivent du lait ou qui mangent du poisson ? », s’exclame Ruth Tippe, de l’initiative « Pas de brevets sur le vivant ! ».
Le Conseil fédéral veut prolonger le moratoire sur la culture commerciale d’organismes génétiquement modifiés (OGM) de quatre ans, jusqu’en 2021. C'est ce message qu'il a proposé le 29 juin au Parlement. StopOGM salue cette décision. Nous rejetons par contre la proposition de créer des zones « avec OGM ».
Le moratoire est en vigueur depuis plus de 10 ans et devait prendre fin en 2017. Il sera prolongé de quatre ans. Plusieurs expertises juridiques ont montré qu’une prolongation du moratoire était conforme à la Constitution.