Régulation sur le nouveau génie génétique: Notre Position
En collaboration avec une large alliance d'une soixantaine d'organisations de soutien, le ASGG indique dans une prise de position les lignes rouges à ne pas franchir.
Brochure d'information de Friends of the Earth (2020) sur les risques des sprays à ARN (en anglais)
L'UE est sur le point d’autoriser l’importation de cinq nouvelles variétés de maïs et de soja modifiés génétiquement pour produire des protéines insecticides Bt et/ou être résistant à des herbicides. Lors de l’analyse de la demande d’autorisation, Testbiotech a eu connaissance d'une étude de Monsanto montrant que les toxines Bt produites dans les plantes génétiquement modifiées ont une toxicité significativement plus élevée que les toxines Bt isolées. Ces conclusions n'ont jamais été prises en compte lors de l’évaluation de demandes d’autorisation de plantes GM par l’EFSA.
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L’autorité nationale de surveillance des médicaments, Swissmedic, a autorisé l’utilisation du premier vaccin pour le SARS-CoV-2, basé sur une technologie nouvelle. Les vaccins contre le SARS-CoV-2 réservés par la Suisse étant basés sur différentes technologies et suite aux questions de lecteurs, l’ASGG apporte quelques réponses techniques et se joint à la position de Biorespect, exprimée en août 2020.
Les pétunias font l'objet depuis de nombreuses années de modification par génie génétique Image: Shutterstock
Le débat sur les plantes génétiquement modifiées se concentre souvent sur les cultures vivrières comme le maïs ou les pommes de terre. Cependant, les plantes ornementales font également l’objet de modifications par génie génétique et de nombreuses demandes de brevets. Des chercheurs sud-coréens ont modifié génétiquement la couleur des pétunias afin d'obtenir des fleurs rose violet. Ces pétunias sont les premières plantes ornementales modifiées génétiquement par CRISPR/Cas qui ne présentent aucune insertion d'ADN étranger et échappent donc à la régulation sur les OGM dans certains pays.
Évolution du nombre d’animaux génétiquement modifiés utilisés dans des essais de gravité 2-3 (sur une échelle de 3) depuis 2010. Image : OSAV
Le récent rapport de la société suisse de protection des animaux (Schweizer Tierschutz, STS) sur l’expérimentation animale met en avant plusieurs problèmes nouveaux dont une partie est liée au développement des nouvelles techniques de génie génétique qui rendent la modification génétique des animaux plus facile et plus rapide.
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Début septembre, le Verband Lebensmittel ohne Gentechnik (VLOG, l'association pour des aliments sans génie génétique) a publié la première méthode pour détecter une plante modifiée par édition génomique, réfutant ainsi l'affirmation de l'industrie agricole selon laquelle les produits issus du nouveau génie génétique ne peuvent pas être distingués des plantes cultivées de manière conventionnelle et ne peuvent donc pas être réglementés par le droit actuel en matière de génie génétique. Mais que pourrait signifier la nouvelle méthode de détection pour la Suisse ? La présidente du SAG, Martina Munz, a adressé cette question directement au Conseil fédéral dans une interpellation (20.4195).
Un exemple de diversification : les bandes de fleurs sur les bords du champ. Image : Shutterstock
Agroscope, le centre de compétence suisse pour la recherche agricole, a contribué à évaluer l'effet de la diversification - c'est-à-dire la diversité des plantes cultivées – dans une méta-analyse regroupant 5 000 études. La conclusion de l'étude : dans deux tiers des études évaluées, la diversification dans les cultures amène de meilleures conditions de culture, permet de lutter contre le réchauffement climatique et l’érosion des sols.