Régulation sur le nouveau génie génétique: Notre Position
En collaboration avec une large alliance d'une soixantaine d'organisations de soutien, le ASGG indique dans une prise de position les lignes rouges à ne pas franchir.
Brochure d'information de Friends of the Earth (2020) sur les risques des sprays à ARN (en anglais)
30.11.2012 | Risques sanitaires
Bild: EFSA
L'EFSA a publié le 28 novembre sont rapport sur l'étude Séralini. Elle rejette la validité de l'étude sous prétexte de défauts dans la méthodologie et le dessin expérimental. L'EFSA ne voit donc aucune raison de réévaluer le mäis NK603. Certains scientifiques demeurent critiques et réservés fasse à l'avis de l'EFSA. Bien que l'étude souffre de défaut, cela ne remet pas en cause la nécessité d'évaluer sur le long terme les plantes transgéniques destinées à être consommées. C'est aussi ce que rappèle l'l'Agence nationale française de sécurité sanitaire (ANSES) dans son rapport sur l'étude. L'expert en génie génétique Christoph Then de l'ONG Testbiotech affirme que l'étude est d'un niveau scientifique bien supérieur aux études présentées par l'industrie. L'EFSA utiliserait donc un double standard pour l'évaluation en acceptant des études de la part des industriels qui ne remplissent pas les standards de l'OCDE.
01.11.2012 | Risques sanitaires
Image : europa.eu
L'Autorité européenne de sécurité alimentaire (AESA) en charge de l'évaluation scientifique du risque lié à la culture et à la consommation d'OGM applique des doubles standards lors de ses évaluations selon que les études montrent ou non des effets. C'est ce que montre un rapport publié par l'ONG Testbiotech.
Les études ne montrant aucun effet négatif sur la santé sont acceptées sans restriction par l'AESA alors qu'elles ne remplissent pas les standards exigés. Ces derniers sont par contre utilisés pour attaquer systématiquement toutes les études qui montrent des effets comme par exemple l'étude de Séralini et al. (2012).
Il est par ailleurs montré que cette dernière utilise des standards scientifiques plus haut que toutes les études acceptée par l'AESA, même si elle souffre de faiblesses méthodologiques.
L'EFSA semble être influencée par la présomption que les PGM ne présentent aucun risque et utilise les standards scientifiques pour défendre ses propres opinions. Elle n'a jamais délivré aucun avis négatif depuis sa création.
Lien externe: Rapport Testbiotech
Lien externe: Analyse des critiques apportées à l'étude Séralini et al(2012)
Lien externe: Etude Séralini et al. (2012)
26.04.2013 | Dommages
Image: commons.wikimedia.org
La culture de plantes génétiquement modifiées (PGMs) a mené à une augmentation massive de l'utilisation de pesticides aux Etats-Unis, selon une étude récente de l'Université de l'état de Washington. Le professeur Charles Benbrook a analysé les données officielles mises à disposition par le ministère de l'agriculture sur les 16 dernières années. Aux Etats-Unis, 95% des cultures de soja et de coton et 85% des cultures de maîs sont aujourd'hui transgéniques. En parallèle, la consommation de pesticides est passée de 700 tonnes en 1999 à 40'000 tonnes en 2011. Dans les six premières années après l'introduction des PGMs, la consommation d'herbicides a légèrement baissé. Mais l'apparition galopante de résistances a contraint les agriculteurs à épandre plus souvent de plus hautes doses d'herbicides et à utiliser de nouveaux produits. L'étude conclut que, vu qu'une augmentation des résistances est également observée chez les insectes, on peut craindre que la consommation d'insecticides augmente elle aussi dans les prochaines années.
08.12.2012 | Animaux de rente GM
Des chercheurs néo-zélandais ont modifié génétiquement une vache de façon à ce que son lait ne contienne plus la protéine beta-lactoglobuline. Cette protéine n'est pas présente dans le lait maternel humain et peut engendrer des réactions allergiques chez les petits enfants. Les chercheurs ont introduit une séquence d'ADN dans les cellules souches bovines qui réprime la production de beta-lactoglobuline. Des embryons ont ensuite été produits à partir des cellules bovines modifiées et ces embryons ont été implantés dans des vaches porteuses selon le même procédé utilisé pour générer „Dolly“, le premier mouton cloné. Un animal est venu au monde vivant bien que sans queue. Selon les chercheurs, ceci est une particularité naturelle et non un résultat de la manipulation génétique. Bien qu'on puisse douter que ce lait arrive une fois sur le marché et malgré un rejet grandissant des animaux modifiés génétiquement dans la société, de semblables expériences continuent à être menées.
08.02.2011 | Insectes GM
En novembre 2010, les scientifiques ont lâché dans la nature trois millions de moustiques (Aedes aegypti) génétiquement modifiés (moustique OX513A mis au point par l'entreprise Oxitec, au Royaume-Uni) pour lutter contre la dengue dans les Iles Caïmans. Les responsables de ce lâcher parlent d'expérimentation, mais il s'agit bel et bien d'une dissémination dans l'environnement.
Les moustiques mâles ont été génétiquement modifiés pour être stériles. Les responsables de cette expérience espèrent que les moustiques femelles sauvages, « fécondées » par des moustiques mâles GM, ne seraient pas en mesure d'engendrer une descendance, ce qui réduirait ainsi la population des moustiques porteurs de la maladie.
En janvier 2011, les associations de Consommateurs de Penang et Sahabat Alam Malaysia ont appris que 6000 autres moustiques transgéniques du même genre avaient été lâchés dans l'environnement le 21 décembre 2010, à Bentong, dans l'Etat de Pahang en Malaisie. Alors que les îles Caïmans, de par leur éloignement, pouvaient faire figure de « milieux isolés », pour ne pas dire « confinés », la Malaisie est un pays connecté au continent asiatique.
Lors des deux lâchés, le manque de transparence a été absolu. L'Institut pour la Recherche Médicale (IRM) ayant envoyé son communiqué de presse plus d'un mois après le début des essais. L'IRM précise dans son communiqué de presse que l'essai a été conduit dans une zone « inhabitée ». Et, sous couvert d'anonymat, un fonctionnaire du ministère des ressources naturelles et de l'environnement a précisé que « les autorités n'étaient pas concernées par le tollé public ». Il a ajouté : « Ce n'est pas grave que le public soit ou non d'accord avec cela », une fois que le Conseil national de biosécurité « a pris une décision »!
Enfin, selon les sources d'Inf'OGM il semblerait que le Mali s'apprête à mettre en place des essais de la même nature... Récemment le Mali s'est doté d'un laboratoire en partenariat avec l'Université de Keele (UK) pour faire de l'élevage de moustiques GM pour lutter contre la malaria. Ce laboratoire, qui dépend du Centre de Recherche sur la Malaria de l'Université de Bamako, a été financé par une subvention sur trois ans de 930 000 euros de la part de la Fondation Wellcome Trust.
26.09.12 | Moratoriumsverlängerung
Image: Résultat du vote réjouissant concernant la prolongation du moratoire. Une claire majorité soutien la prolongationj jusqu'en 2017.
Le Conseil national a accepté hier de prolonger le moratoire sur la dissémination d’organismes génétiquement modifiés (OGM) dans l’environnement à des fins commerciales jusqu’au 31 décembre 2017. C’est dans le cadre de l’examen de la politique agricole 2014-17 que cette décision a été prise. StopOGM – Coordination romande sur le génie génétique – se réjouit de cette décision, qui représente une victoire importante pour les agriculteurs et les consommateurs suisses