Coexistence News

06.03.2015 | Coexistence

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Une étude de l’Université de Brême le montre : le pollen de maïs se dépose fréquemment à plusieurs centaines de mètres de sa source. La distance record est de 4,5 kilomètres. Photo : Transgen

Suite à la publication, en 2014, de l’étude la plus complète à ce jour sur la dispersion du pollen de maïs dans l’environnement, l’Autorité européenne de sécurité des aliments AESA a décidé de revoir l’évaluation des risques pour les cultures de maïs génétiquement modifié. L’étude en question recense les données recueillies par des chercheurs de Brême et de Bonn sur une période de 10 ans. Actuellement, sur la base du modèle informatique dont elle se sert, l’AESA prévoit des distances de sécurité de seulement 20 à 30 mètres entre les parcelles de maïs transgénique et les réserves naturelles. Or la nouvelle étude montre que le pollen parcourt souvent plusieurs kilomètres. Pour éviter que les chenilles de papillons protégés n’absorbent le pollen contaminé, les chercheurs recommandent de passer à des distances de sécurité calculées en kilomètres plutôt qu’en mètres. De leur point de vue, les distances d’isolation et les effets possibles sur les organismes non ciblés doivent être réévalués de fond en comble.

02.05.2013 | Coexistence

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Trop coûteuse et non souhaitée : la coexistence n'est pas pratiquable en Suisse.  Image: greenpeace

StopOGM s'engage depuis des années pour une interdiction de la culture de plantes génétiquement modifiées (PGM) en Suisse. Les PGM n'offrent aucun avantage économique ou écologique pour l'agriculture Suisse. Elles sont refusées par une large majorité des producteurs et des consommateurs. Dans ces conditions, à l'instar d'une majorité des cantons, des associations de producteurs, de consommateurs et de protection de l'environnement, StopOGM n'entre pas en matière sur les propositions du Conseil fédéral concernant la coexistence.

 

02.05.2013 | Coexistence

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L'ensemble de la SUisse doit formé une seule et unique région sans OGM. Image: greenpeace

La Commission des jeunes agriculteurs (COJA) s'est penchée sur la problématique des OGM et sur le régime de coexistence mis en consultation par le Conseil fédéral. La COJA estime que la culture de plantes génétiquement modifiées ne présente pas d'intérêt pour l'agriculture suisse : elle s'oppose donc à un régime de coexistence qui entraînerait des frais importants et beaucoup de démarches administratives. La COJA demande que toute la Suisse soit déclarée territoire sans OGM. Seules doivent être autorisées les variétés d'OGM pour lesquelles le rapport coût-utilité est positif et que les consommatrices et consommateurs acceptent.

30.01.2013 | Coexistence

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Le Conseil Fédéral a mis son projet d'ordonnance sur la coexistence et de révisions de la Loi sur le génie génétique en consultation. Pour StopOGM et ses organisations membres, les propositions réglementaires ne sont pas applicables en réalité. Les distances d'isolations ne permettent pas d'éviter les contaminations dans le petit territoire suisse, mais uniquement de garantir le 0.9% du seuil d'étiquetage. Pour le maïs par exemple, la distance prévue est de 100m. En Allemagne, la distance doit être de 150 m entre culture GM et conventionnelle et de 300 m entre culture GM et culture bio. La coexistence en Suisse renchérira les coûts inutilement (contrôle, séparation des filières, etc.)
En ce qui concerne la délimitation de zones sans OGM, StopOGM considère que le projet ne sera pas réalisable. Fort de son expérience en la matière (Commune sans OGM), StopOGM peut assurer que les conditions nécessaires pour la délimitation des zones dans l'approche bottom-up (réunir l'ensemble des agriculteurs d'une région) est impossible. De plus, les prix des denrées alimentaires produites en zones sans OGM pourront bénéficier d'une valeur ajoutée et donc être vendues plus chères selon le CF. Cependant aucun gain de qualité ne correspondra à cette augmentation. StopOGM s'oppose à cet arsenal législatif inutile qui offre une porte d'entrée aux OGM en Suisse. Nous vous tiendrons informé.