Régulation sur le nouveau génie génétique: Notre Position
En collaboration avec une large alliance d'une soixantaine d'organisations de soutien, le ASGG indique dans une prise de position les lignes rouges à ne pas franchir.
Emballage de pommes de terre GM développées par le Dr. Caius Rommens. Photo: GMO free USA & GM watch
Le Dr Caius Rommens a travaillé pour Monsanto puis est devenu chef du développement des pommes de terre génétiquement modifiées (GM) chez Simplot avant de devenir un critique des OGM. Il explique dans un livre paru au début du mois pourquoi nous devrions nous méfier des produits qu'il a créés et retrace son histoire peu commune. Dans son livre, le Dr Rommens souligne que les pommes de terre OGM, actuellement commercialisées aux États-Unis, sont susceptibles d'accumuler au moins deux toxines qui sont absentes des pommes de terre normales.
Le Canada est un des plus grands exportateurs de blé dans le monde. Photo: clipdealer
Le Japon et la Corée du Sud ont temporairement suspendu les importations de blé en provenance du Canada car celui-ci contient du blé génétiquement modifié (GM). Au contraire du maïs et du soja GM, le blé GM n'est actuellement pas autorisé à la culture au Canada. Néanmoins, des cultures expérimentales en plein champ de blé GM, résistant au glyphosate, ont été effectuées il y a une vingtaine d’années.
Application de pesticides à grande échelle Photo: fotolia
L'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) a publié un rapport intitulé "Etude sur les effets du glyphosate en Suisse" en réponse à un postulat de la Commission du Conseil national pour la science, l'éducation et la culture. L'étude a examiné 243 aliments à la recherche de résidus de glyphosate. Le pesticide a été détecté dans 40% des échantillons mais sans dépasser la limite autorisée pour la consommation. Le gouvernement fédéral a considéré qu’aucune action de santé publique n’était nécessaire et a levé l’alerte.
Riz doré versus riz blanc conventionnel. Photo : goldenrice.org
Selon une récente étude de l’institut indien de recherche agricole à New Delhi, le croisement du riz doré avec des variétés locales aurait des répercussions négatives sur le rendement. Le riz doré a été génétiquement modifié pour produire du beta carotène, le précurseur de la vitamine A. Pour le commercialiser, il est indispensable de transférer ses caractéristiques à des espèces locales. Or son croisement avec la variété Swarna, largement répandue en Inde, a réservé de fâcheuses surprises : la lignée issue du croisement a affiché une croissance misérable et produit nettement moins de grains que l’espèce comparable génétiquement non manipulée.