Dommages News

19.12.2011 | Dommages

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Fleur de colza. Image: Sven Kreutz / www.biosicherheit.de

La dissémination dans l'environnement de colza génétiquement modifié (GM) est interdite en Europe et en Suisse. Cependant, du colza GM pousse le long des voies de chemin de fer suisses depuis plus d'un an ! C'est ce que révèle une recherche (1) menée par deux scientifiques pas encore publiée, mais dont les résultats sont confirmés par une analyse ultérieure menée par l'OFEV. StopOGM et Greenpeace demandent à l'OFEV de prendre immédiatement des mesures rigoureuses pour stopper la contamination et en empêcher de futures.

 

6.12.2011 | Schadensfälle

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Bild: http://ec.europa.eu

Der Bund ökologische Lebensmittelwirtschaft (BÖLW) zog anlässlich des internationalen Weltbodentages eine positive Bilanz des ökologischen Landbaus für Ackerböden und Fruchtbarkeit. Gentechnik schneidet schlecht ab, weil sie grossflächige Monokulturen fördert und einen vermehrten Einsatz des Totalherbizids Glyphosat mit sich bringt. Der Vorsitzende des BÖLW hielt fest: "Nur intakte Böden können dauerhaft stabile Erträge liefern und CO2 speichern. Wer die Herausforderungen Welternährung und Klimaschutz ernst nimmt, muss sich für die Ausweitung des Ökolandbaus einsetzen und Böden nachhaltig schützen." Mais-Monokulturen mit Gentech-Pflanzen gefährden die Bodenfruchtbarkeit und sind anfällig für Bodenerosion. Auch die Artenvielfalt wird eingeschränkt. Gentech-Soja bewirkt durch ihre Resistenz gegen das Totalherbizid Glyphosat einen erhöhten Einsatz des Herbizids. Eine Studie des Naturschutzbunds Deutschland NABU zeigt die negativen Auswirkungen von Glyphosat auf.

externer Link: Bund ökologische Lebensmittelwirtschaft BÖLW
externer Link: Informationsdienst Gentechnik
externer Link: Naturschutzbund Deutschland NABU

11.10.2010 | Dommages

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Image: National Science Foundation

Une étude, publiée dans Proceedings of the National Academy of Science, le 27 septembre 2010, montre que les protéines insecticides issues des maïs Bt, et plus précisément la protéine Cry1Ab, ont été retrouvées dans les cours d'eau du Midwest aux Etats-Unis.

Les chercheurs de plusieurs universités, dont l'Université de Notre Dame (Indiana) ont analysé 217 cours d'eau dans l'État de l'Indiana, six mois après la récolte. Ils ont retrouvé dans 86% d'entre eux (soit 187 sites) des feuilles, des tiges ou épis de maïs, et dans 13% d'entre eux, la protéine insecticide Cry1Ab était détectable. Par ailleurs, les chercheurs ont montré que dans 23% de ces cours d'eau, on pouvait retrouver la protéine, dissoute, directement dans l'eau. Ainsi, la conclusion est que cette protéine persiste dans la nature pendant plusieurs mois. Précisons aussi que les sites étaient situés à moins de 500 mètres des champs. Cependant, les chercheurs estiment, suite à l'analyse des données du ministère états-unien à l'Agriculture (USDA) et à une analyse sur SIG [2], que dans les trois États de la Corn Belt, à savoir l'Illinois, l'Indiana et l'Iowa, 91% des 256 446 kilomètres de cours d'eau sont situés à moins de 500 mètres de parcelles de maïs.

Cette présence n'a rien d'extraordinaire, dans la mesure où aux États-Unis, en 2009, plus de 85% des cultures de maïs étaient transgéniques. Parmi ces cultures de maïs GM, une part très importante était cultivée avec la variété Mon810 qui produit la protéine Cry1Ab. Une autre variété de maïs transgénique, le Bt11 de Syngenta, produit aussi cette même protéine insecticide.

La chercheuse Rosi-Marshall précise que cette étude s'ajoute aux indications déjà nombreuses que les sous-produits du maïs se retrouvent dans les cours d'eau et que les protéines insecticides se retrouvent, à faible concentration, dans ces mêmes cours d'eau, pouvant y persister pendant plusieurs mois. Elle avait elle-même déjà publié un article scientifique dans le journal PNAS en 2007. Cette étude et celle de Douville et al [3], publiée en 2006, avaient été mentionnées par la France pour justifier sa clause de sauvegarde sur le maïs Mon810 [4].

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Image: Danaus plexippus plexippus (Linnaeus)

Deux lignées de maïs transgénique ne tuent pas seulement les ravageurs, mais aussi des papillon. C'est ce que montre une étude américaine. Les deux lignées appartiennent aux firmes Syngenta et Monsanto.
Les chercheurs ont observé pendant 2 ans l'effet de la consommation de pollen des variétés de maïs transgénique MON810 et Bt11 sur le papillon Monarche. L'étude montre que moins de chenilles atteignent le stade adulte si elles se nourrissent de pollen transgénique. Ces résultats pourraient remettre en cause les avis positifs de l'EFSA qui a autorisé ces deux lignées à la culture et à la consommation.