Régulation sur le nouveau génie génétique: Notre Position
En collaboration avec une large alliance d'une soixantaine d'organisations de soutien, le ASGG indique dans une prise de position les lignes rouges à ne pas franchir.
Brochure d'information de Friends of the Earth (2020) sur les risques des sprays à ARN (en anglais)
19.09.12 | Risques sanitaires
C'est la première étude de nourrissage du genre. Elle a été conduite en secret pendant deux ans et a été financée par une fondation indépendante. Elle investigue les effets à long terme (vie entière) de l'exposition au maïs transgénique tolérant à l'herbicide total Roundup et au Roundup seul. Les résultats montrent que les effets actuellement considérés comme sans danger conduisent à la mort prématurée de rats de laboratoire et peuvent causer des tumeurs et de multiples dommages aux organes chez les rats. Cette étude remet fortement en question les conclusions du PNR 59, que nous jugions hâtives et bâclées. Elle prouve le besoin de soumettre les OGM à des études indépendantes et de longue durée. StopOGM demande à l'OFSP de suspendre dès aujourd'hui le NK603, ainsi que toutes les autres plantes transgéniques aujourd'hui autorisées pour la consommation animale.
Lien externe : CP de StopOGM
Lien externe : Nouvel Observateur
Lien externe : The Grocer
Lien externe : Etude Séralini
16.8.12 | Etiquetage
Synthèse des résultats des contrôles menés en 2011 par les autorités cantonales d'exécution. Image : www.bag.admin.ch
En 2011, les autorités cantonales d'exécution ont recueilli au total 596 échantillons alimentaires afin d'y détecter des composants d'OGM. Les échantillons ont été récoltés dans la majorité des cas en fonction des risques. Il s'agissait, pour la plupart, de produits à base de soja, de maïs ou de riz. Des composants d'OGM ont été détectés dans 42 échantillons (7 % de l'ensemble des échantillons), dont l'un était issu de la production biologique. Pour 39 des échantillons positifs, il s'agissait de composants de lignées de maïs et de soja génétiquement modifiées, autorisées ou tolérées en Suisse. Aucun échantillon ne contenait des composants d'OGM qui ne sont autorisés ni en Suisse, ni dans l'UE.
Lien externe – OFSP : Contrôle des denrées alimentaires
16.8.12 | Prolongation du moratoire
Hanjörg Walter, Conseiller national UDCet Président de l'Union des paysans suisses
Image: sbv-usp.ch
Le 28 février 2012, le Conseiller national Markus Ritter a déposé la motion suivante concernant la prolongation du moratoire sur le génie génétique: « Le conseil fédéral est chargé de mettre en place les bases juridiques afin de prolonger le délai du moratoire sur le génie génétique pour l'agriculture qui échoit le 27 novembre 2013 ». Les premières mesures ont été prises. La commission pour l'économie et les redevances (CER) a débattu de la prolongation du moratoire pour l'exploitation commerciale des PGMs dans le cadre de la politique agricole 2014-17. Elle a approuvé par 18 voix contre 6 la double motion du président de l'union suisse des paysans concernant la loi sur l'agriculture et la loi sur le génie génétique. Hansjörg Walter avait demandé une prolongation du moratoire jusqu'à fin 2017. Le conseil fédéral a maintenant jusqu'au 30 juin 2016 pour présenter un rapport incluant une méthode d'évaluation sur l'utilité des PGMs. Cet outil devrait permettre de juger si les PGMs présentent un avantage pour la production, les consommateurs et l'environnement en comparaison des méthodes actuelles de culture et de production agricole. C'est sur cette base que le conseil fédéral devrait tirer un bilan coûts-bénéfices des PGMs pour la Suisse.
7.6.2012 | Mise en circulation
Image: Verena N. / www.pixelio.de
La première variété transgénique tolérante à la sécheresse est un maïs développé par Monsanto et BASF. L'industrie, qui a reçu le feu vert de la part du département US de l'agriculture (USDA) en décembre 2011, a planifié la commercialisation du maïs MON87460 appelé « DroughtGard » pour 2013. Une étude publiée par l'Union of Concerned Scientists (UCS) qui se base sur les données fournées par Monsanto ainsi que par l'USDA arrive à la conclusion que le maïs DroughtGard ne fournit que des résultats très modestes et uniquement en condition de sécheresse modérée. En effet, malgré ce que l'industrie espérait, ce produit – et cette technologie – n'est pas la panacée pour la sécheresse.
La tolérance à la sécheresse représente un défi important pour le génie génétique, car elle peut prendre plusieurs formes. De plus, la sécheresse peut varier en intensité et peut avoir lieu à des moments divers en fonction de la croissance de la plante. La qualité du sol peut aussi affecter l'aptitude d'une plante à supporter la sécheresse. Ces complications font qu'une approche unique ou qu'un seul gène utilisé pour modifié génétiquement une plante n'arrivera probablement à aucun résultat utile pour la plupart ou tous les types de sécheresses. Plus important encore, le contrôle de la tolérance est souvent assuré par plusieurs gènes. Ceci représente un défi de taille pour le génie génétique qui ne peut actuellement manipuler que quelques gènes à la fois. C'est probablement pour ces raisons que très d'essais de PGM dessinées pour utiliser plus efficacement l'eau ont lieu. Aucune variété autre que DroughtGard n'approche la commercialisation.
Le rapport conclu que le génie génétique offre de maigres résultats à des coûts très élevés. Les méthodes de sélection classiques ainsi que les nouvelles méthodes de sélection assistées par des outils moléculaire continue d'être plus efficients. La clé réside certainement dans l'amélioration des pratiques agricoles pour permettre un meilleur stockage hydrique et avoir une meilleure disponibilité en eau. Un focus excessif sur le génie génétique aux dépens d'autres approches risque de laisser les agricultures et les consommateurs un peu secs lorsqu'il faudra assurer une production avec des conditions plus arides.
24.5.2012 | Dommages
Aktivisten markieren den per Kurztest vor Ort bestimmten
Gentech-Raps Bild: Greenpeace, www.greenpeace.org
Du colza transgénique GT73 développé par la firme américaine agrochimique Monsanto pousse sur deux sites de l'enceinte portuaire de Bâle et une station ferroviaire du canton. La culture et la dissémination de ce colza transgénique sont pourtant interdites en Suisse. Son importation pour l'alimentation humaine ou animale l'est également. Six militants de Greenpeace ont aujourd'hui récolté ces plantes et les ont remises aux autorités compétentes. La découverte en 2011 du même colza transgénique au Tessin, n'est donc pas un cas isolé.