Génie génétique chez les animaux
Animaux GM pour l'expérimentation News
Liens
- Lien externe: DFE: Nombre d'animaux de 1983 à 2012
- Lien externe: SVPA: Expérimentation animale
- Lien externe: DFE: Expériences sur animaux et méthodes de substitution
- Lien externe: Schweizer Tierschutz: Tierversuche
- Lien externe: Stiftung für das Tier im Recht: Tierversuche
- Lien externe: Commission européenne: Bien-être des animaux
Bases légales
- lien externe: CF Art. 120 Génie génétique dans le domaine non humain
- lien externe: Loi sur le génie génétique, LGG
- lien externe: Loi fédérale sur la protection des animaux
- Lien externe: DFE: Législation sur la protection des animaux
- lien externe: Ordonnance sur la protection des animaux (OPAn)
- lien externe: OPAn: Chapitre 6 Expérimentation animale, animaux génétiquement modifiés et mutants présentant un phénotype invalidant
Documents SAG (en allemand)
- PDF: Studie Zürcher Tierschutz 2007: Bio- und Gentechnik an Tieren
- PDF: Broschüre Zürcher Tierschutz 2007 : Bio- und Gentechnik an Tieren
- PDF: SAG Studienpapier 2003: Transgene Tiere als Krankheitsmodelle
- PDF: SAG Studienpapier 1999: Die Verfassungsnorm der Würde der Kreatur - Konsequenzen für die Zulassung genmanipulierter Tiere
Animaux GM pour l'expérimentation
Image: news.medill.northwestern.edu
Depuis des années, le recours aux souris, rats et autres animaux transgéniques comme modèles de maladies dans la recherche fondamentale en médecine augmente constamment. Des souris Alzheimer, des rongeurs obèses et des rats diabétiques – d’innombrables maladies humaines sont étudiées sur des animaux génétiquement modifiés. Un aperçu de l’utilisation, à l’échelle mondiale, des animaux transgéniques en médecine n’est plus possible. Les revues scientifiques sont pleines de publications impliquant des modèles animaux génétiquement modifiés. Souvent, les scientifiques étudient des aspects tellement précis que seuls les spécialistes sont à même de comprendre leurs comptes-rendus. Il y a très peu d’articles de revue qui tentent de donner un aperçu de ce domaine de la recherche.
En principe, StopOGM rejette la modification génétique chez les animaux. L’initiative pour la protection génétique, lancée par le Groupe suisse de travail sur le génée génétique (GTG) et rejetée par deux tiers de la population en 1998, demandait entre autres une interdiction des animaux génétiquement modifiés. Dans la procédure Gen-Lex, le GTG s’engageait, en guise de compromis, en faveur d’une politique restrictive en matière de manipulation génétique avec des animaux dans la médecine et elle demandait une prise en considération de la dignité de la créature. Depuis la mise en vigueur de la loi sur le génie génétique (LGG), StopOGM surveille d’un œil critique le développement du génie génétique dans le domaine animal et s’engage à faire interdire l’utilisation inacceptable (par exemple, le degré de gravité 3) ou à faire en sorte que l’atteinte à l’intégrité des animaux soit appréciée dans le sens de l’article 8, LGG, afin que la dignité des animaux soit respectée.
- PDF: Classification prospective des expériences sur animaux selon leur degré de gravité
- Lien externe : Loi sur le génie génétique, article 8
Animaux transgéniques, modèles de maladies
Les justifications principales pour utiliser des animaux transgéniques dans la recherche en médecine sont les grandes découvertes sur les processus biologiques et l’étude de maladies graves chez l’être humain. On connaît plus de 3000 maladies génétiques chez l’être humain. Les techniques de biologie moléculaire ont pour but de découvrir les origines génétiques de ces maladies à l’aide d’animaux qui servent de modèle et de mettre au point d’éventuelles thérapies. Pourtant, les modèles d’animaux transgéniques ne sont qu’une reproduction limitée des maladies chez l’homme et ils restent un outil réducteur pour la médecine. Une analyse des projets de recherche montre par exemple que la technologie sert à imposer une vie misérable à certains animaux. Certaines manipulations entrainent une mort précoce, déjà au stade de l’embryogenèse, à la naissance ou après quelques jours d’atroces souffrances. Certains animaux transgéniques développent des anomalies graves du squelette ou des organes. Et dans la logique des animaux transgéniques qui servent de modèle pour les maladies humaines graves, ces animaux développent des pathologies graves qui entrainent leur mort après une vie très courte.
- Lien externe : Can animal models of disease reliably inform human studies?
- Lien externe : Survey of the quality of experimental design, statistical analysis and reporting of research using animals
Statistique d’animaux génétiquement modifiés en Suisse
En Suisse, le nombre d’animaux génétiquement modifiés est relevé statistiquement depuis 1992. Le nombre de projets de production d’animaux transgéniques ou d’utilisation d’animaux transgéniques pour les expériences augmente depuis cette même année.
- Lien externe – OVF : Statistiques dynamiques sur les expériences sur animaux
Animaux transgéniques dans la médecine à l’échelle mondiale
À l’exemple d’entreprises qui proposent, à titre commercial, des animaux transgéniques pour la recherche médicale, il est possible de se faire une idée de l’utilisation faite de ces animaux à l’échelle mondiale. Par exemple, l’offre du Jackson Laboratory comprend un vaste assortiment de souris transgéniques (3 700 lignées de souris, plus de 600 lignées s’y rajoutent chaque année). Les données sur l’entreprise – 20 000 laboratoires dans 56 pays – fournissent un indicateur sur l’étendue de la recherche médicale à l’aide d’animaux transgéniques.
- Lien externe : The Jackson Laboratory - homepage
- Lien externe : Jackson Laboratory - fast facts
Janvier 2012
La Commission européenne a adopté une nouvelle stratégie pour la protection et le bien-être des animaux dans l’UE. Cette stratégie vise également à éviter que des pays membres avec une législation plus laxiste en la matière puissent profiter d’un avantage concurrentiel.
- Lien externe : Commission européenne
Novembre 2011
En 2010, le nombre d’animaux d’expérience (vertébrés) en Allemagne s’élevait à 2,9 millions. Les connaissances scientifiques actuelles ne permettent pas de renoncer à l’utilisation d’animaux pour des expériences.
Mars 2010
À l’échelle mondiale, des scientifiques disposent de sommes conséquentes pour mettre au point des procédures génétiques pour animaux . Ces procédures sont utilisées dans de nombreux champs d’application de la biotechnologie moderne.
- Lien externe : Publication (abstract en anglais et allemand)
- Lien externe – livre : Transgenic Mouse Methods and Protocols (résumés de nombreux articles en anglais)
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- Lien externe: DFE: Nombre d'animaux de 1983 à 2012
- Lien externe: SVPA: Expérimentation animale
- Lien externe: DFE: Expériences sur animaux et méthodes de substitution
- Lien externe: Schweizer Tierschutz: Tierversuche
- Lien externe: Stiftung für das Tier im Recht: Tierversuche
- Lien externe: Commission européenne: Bien-être des animaux
Bases légales
- lien externe: CF Art. 120 Génie génétique dans le domaine non humain
- lien externe: Loi sur le génie génétique, LGG
- lien externe: Loi fédérale sur la protection des animaux
- Lien externe: DFE: Législation sur la protection des animaux
- lien externe: Ordonnance sur la protection des animaux (OPAn)
- lien externe: OPAn: Chapitre 6 Expérimentation animale, animaux génétiquement modifiés et mutants présentant un phénotype invalidant
Documents SAG (en allemand)
- PDF: Studie Zürcher Tierschutz 2007: Bio- und Gentechnik an Tieren
- PDF: Broschüre Zürcher Tierschutz 2007 : Bio- und Gentechnik an Tieren
- PDF: SAG Studienpapier 2003: Transgene Tiere als Krankheitsmodelle
- PDF: SAG Studienpapier 1999: Die Verfassungsnorm der Würde der Kreatur - Konsequenzen für die Zulassung genmanipulierter Tiere