Nouvelles techniques de modification génétiques News

News 180710Zellkultur

Culture de plantes en laboratoire. Photo : Fotolia

Les principaux détaillants alimentaires allemands et autrichiens, tels qu'EDEKA, Lidl, REWE et SPAR, ont lancé un appel urgent à la Commission européenne dans une lettre ouverte. Celle-ci devrait classer et réglementer les processus du nouveau génie génétique et les produits qui en résultent en tant qu'organismes génétiquement modifiés (OGM) conformément à la législation de l'UE sur le génie génétique. Afin de protéger les consommateurs et l'environnement, les nouvelles techniques de génie génétique – tout comme les techniques existantes - devraient faire l'objet d'une solide évaluation des risques avant d'être approuvées pour la culture ou la consommation. La traçabilité totale et l'étiquetage doivent également être garantis afin de garantir la liberté de choix des consommateurs. Il est important qu’un débat public sur ces questions ait aussi lieu en Suisse afin de faire réagir les détaillants locaux.

news p53 CRISPR

 Lien entre CRISPR/Cas et cancer trouvé par deux études indépendantes

Deux études, arrivant aux mêmes conclusions, ont jeté le doute sur la fiabilité de CRISPR/Cas à modifier des cellules humaines dans un but thérapeutique. Dans ces études, les modifications à l’ADN, causées par CRISPR/Cas, mènent fréquemment à la mort des cellules humaines normales alors que les cellules cancéreuses survivent. Si les cellules cancéreuses sont résistantes, c’est parce que leurs mécanismes de réparation de l’ADN sont souvent inactivés. Si le système de surveillance de l’ADN est inactivé ou inhibé dans des cellules normales, ces cellules peuvent évoluer en cellules cancéreuses mais survivent aux modifications imposées par CRISPR/Cas. L’édition génomique va donc favoriser l’apparition de cancer chez l’homme et, vraisemblablement, aussi chez les animaux d’élevage.

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Séparation des mâles et femelles après éclosion. Photo: clipdealer

En aviculture, les poussins mâles issus de poules pondeuses ne génèrent pas de profit parce qu'ils ne pondent pas d'œufs et produisent peu de viande. Ils sont donc triés après éclosion et immédiatement éliminés soit par broyage ou par gazage au dioxyde de carbone. Ceci confronte les producteurs d'œufs et les consommateurs à un dilemme éthique : des milliards de poussins morts simplement parce qu’ils sont du mauvais sexe (environ 60 milliards par an dans le monde). Ce qui était auparavant largement ignoré doit maintenant être résolu en utilisant les nouvelles techniques de génie génétique.