Changement climatique

Bild Boden Wurzeln shutterstock 1527077201
Manque de diversité végétale, sols biologiquement pauvres en cas de monoculture et utilisation de pesticides : un environnement parfait pour les attaques de parasites. Image : Shutterstock

Les mesures chimiques et biotechnologiques unilatérales de lutte contre les ravageurs entraînent des coûts écologiques, économiques et sociaux élevés. Il est donc urgent de passer à une approche globale qui met l'accent sur la conception et la gestion des agroécosystèmes, affirment des chercheurs du département des sciences environnementales de l'université californienne de Berkeley et de la faculté des sciences agricoles et alimentaires de l'université de Bologne. Cette approche nécessite certes beaucoup de connaissances, car il s'agit de mettre l'accent sur la question de savoir ce qui rend les agroécosystèmes sensibles et vulnérables aux insectes nuisibles, aux agents pathogènes et aux plantes adventices indésirables. Il est toutefois possible de créer des agroécosystèmes diversifiés qui préviennent et suppriment les problèmes liés aux insectes nuisibles, aux agents pathogènes et aux plantes adventices indésirables, comme ils l'expliquent dans un article publié dans la revue spécialisée npj Sustainable Agriculture.